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LE MOT DU PRESIDENT









Le printemps est-il vraiment là ? On devrait dire oui car la nature se réveille et son spectacle fascinant recommence. Les oiseaux chantent, les animaux sortent de leur hibernation tandis que les premières fleurs éclosent.

Le premier chant du merle, généralement en février, est signe que le printemps arrive. Les mésanges, pinsons et autres passereaux ne tarderont pas à se manifester et à gazouiller afin de marquer leur territoire et séduire les femelles. En effet, le chant est un signe de force et de vitalité, et les rivaux potentiels doivent savoir qu’ils ont affaire à un individu en bonne santé et dominant. Plus les températures augmentent et plus leur mélodie est intense.

Par la suite, les oiseaux migrateurs reviendront où ils trouveront à nouveau une nourriture abondante, car du côté des végétaux le réveil se fait également en douceur.

Le noisetier fait partie des premiers signes avant-coureurs du printemps dès la fin février. Peu après, les perce-neige, crocus, et primevères annonceront le retour de la vie à grand renfort de couleurs, et fourniront de la nourriture aux insectes.

Il est également l’heure pour les hérissons, marmottes, grenouilles, chauves-souris de se réveiller, de s’activer et de s’occuper de leur retour à la vie après un long sommeil, et de trouver de la nourriture afin de reprendre des forces.

Quel bonheur, le printemps est là ainsi que les fêtes de Pâques, on va pouvoir cacher les œufs dans le jardin, profiter de cette belle nature et ranger les habits d’hiver, c’était le plan de nombreuses personnes.

He bien non, malheureusement il faudra attendre car la nature nous a fait un petit rappel juste avant les fêtes. Elle a voulu nous indiquer qu’elle était toujours là, forte bien que maltraitée, et qu’il ne fallait pas l’oublier. 60 à 80cm de neige en 24 heures, du très rarement observé ces dernières années. Ce n’était pas méchant, au moment où je rédige ce petit mot : pas de victime, mais les écoles fermées en Valais, de très nombreuses routes nationales et internationales impraticables, des villages coupés du monde, passablement de casse en forêt, de très gros risques d’avalanches qui obligent les randonneurs à ski à modifier leurs buts de course, les marcheurs à annuler toutes promenades en forêt, et j’en passe.

Je suis là, confortablement assis près du feu, à écrire ce petit mot, à regarder par la fenêtre le résultat de cette météo capricieuse, et je ne peux m’éviter de penser qu’il faudrait vraiment qu’on respecte et protège cette nature un peu mieux afin que nous puissions encore en profiter longtemps. Tout le monde peut le faire, et tout le monde serait gagnant.

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